Grésimaginaire 2022, retour en terre de fantasy

Un hobbit célèbre l’a dit, dans la confidence de la nuit, que son souhait ultime était de revoir des montagnes.

Un célèbre cycle de fantasy fait de la météorologie un élément majeur de son cadre dépaysant.

Le bingo de l’Apocalypse n’attendait que cela pour nous accueillir à l’édition 2020 (celle qui n’a jamais eu lieu) de Grésimaginaire dans une longue vallée glaciaire surplombée par le massif de la Chartreuse, avec de la neige en avril (au point de bloquer quelques routes, comme ce fut le cas pour le col de Caradhras, avant qu’on n’invente le chasse neige).

Dans ces conditions incertaines, on pouvait manquer d’assurance sur la tenue du festival au moment de faire ses préparatifs. Notre équipe de choc a donc prévu une sélection large pour parer à toutes les questions du public, que ce soit en matière d’âge de lecture, de fonctionnement d’un jeu ou de la pertinence de tel titre : qu’on se le dise, Benedick, Cœur de Chêne et Foradan n’ont pas chômé ! (nos repas étaient chauds, mais mangés froids). Selon les premières estimations des huissiers qui gardaient la porte en soumettant les visiteurs à une inquisition des plus intenses (« vous venez de loin ? Vous aimez la fantasy ? Bon festival ! »), la fréquentation de la précédente édition était déjà atteinte le dimanche matin pour clôturer avec 50% de hausse, et comme nous étions stratégiquement positionné juste après (et à côté de la buvette), nous avons pu parler avec des centaines de passionnés, curieux, gens des sommets et de la vallée confondus, des femmes belles et farouches (rousses et autres), des hommes vaillants à l’œil vif (avec ou sans barbe) et quelques gobelins et sorcières.

Nous avons ainsi pu discuter avec des passionnés jeunes (parfois jeunes expérimentés), des passionnés débutants, des passionnés en puissance et des passionnés professionnels y compris quelques visages rencontrés dans ce temps ancien où les rencontres de ce genre étaient monnaie courante. Longuement nous avons débattu sur des ordres de lecture, sur des attentes payées de retour ou honteusement trahies (ou les deux à la fois), sur la parabole du chat, sur la façon de commencer maintenant une série ou un titre qui est devenu classique mais potentiellement daté, sur la représentation de la société dans la fiction, sur la place des champignons (et de la nourriture en général) dans la fiction.

Ce bond dans le temps pour retrouver un 2020 ordinaire a été très apprécié de tous, visiteurs et exposants, et l’invitation est déjà lancée pour le 6 avril 2024 !

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