Le troisième week-end de septembre est depuis longtemps ancré dans les agendas de la fantasy comme celui qui accueille le festival Cidre & Dragon ; et depuis bien longtemps, Elbakin.net se fait un devoir d’aller en bord de mer à la fin de l’été (parfois en même temps que le Hobbit Day) parce que la fantasy y est concentrée comme si un portail vers Faërie avait été ouvert sur la plage.
Les ingrédients qui en font le charme, la force et son attrait persistent, des artisans par dizaines d’échoppes, des senteurs de nourriture qui vous prennent aux narines, des animations à ne plus savoir les compter (du lancer de hache au béhourd, aux compagnies costumées déambulant devant des milliers de photographes), des auteurs et illustrateurs, et puis nous, pour parler de fantasy, sans faim et sans fin.
L’occasion de croiser des habitués du site, du forum, de l’association, des débutants attirés par les couvertures étalées sur notre stand aux philosophes d’un jour qui s’interrogent sur la classification d’un sous-genre.
La thématique de l’eau a bien entendu servi à l’inspiration des costumes (chapeau -à tentacules- bas à tous ceux qui ont bravé la météo avec des costumes qui ont demandé tant de préparation tout en ayant l’air si fragiles, comme l’éphémère cohabitation des habitants des profondeurs sur la terre ferme) et des conférences ; le thème de 2026 est déjà connu : pour continuer le cycle des éléments, ce sera l’air (gageons qu’il y aura du vent pour les cervolistes.
Nous vous livrons maintenant une galerie de photos et les impressions de notre équipe que je salue pour son enthousiasme : John Doe, Glaurung, Faith et Elwing.
De mon côté j’ai adoré la thématique de l’année, mais on ne va pas se mentir je suis biaisée, l’eau étant mon élément préféré. Les costumes étaient tous plus magnifiques et impressionnants les uns que les autres. Les festivaliers sont toujours aussi souriants et bienveillants. C’est la troisième fois que j’y vais, et c’est toujours un plaisir. Cette année j’étais accompagnée d’une newbie de la fantasy et de ce genre de festival, et elle a également été conquise par les costumes, les couleurs, les échoppes et la bonne humeur générale. Pour rester dans le thème du festival, on a pris un énorme grain sur le coin du nez en allant se promener sur la plage, mais on s’est réchauffé en mangeant des frites une fois à l’abri sous une tonnelle. En conclusion, c’est un plaisir renouvelé d’y aller, décuplé par le fait de vous avoir revu
J’ai passé un moment incroyable dans une communauté adorable avec des gens aux talents merveilleux 💖
Bravo aux bénévoles, aux organisateurs, aux artisans, aux personnes costumées et à tous ceux que j’oublie et qui contribuent à rendre ces deux jours magiques 🌹
Merci à toutes les personnes qui se sont arrêtées pour discuter sur le stand @elbakin.net (même si on ne vend toujours pas 😂), à @celestis_stories pour les échanges tout au long de ces deux jours et aux personnes rencontrées dans la foule ☺️
Quand un auteur est aussi maître de jeuToutes les méthodes sont bonnes pour attirer le chalandIl s’est passé quelque chose, mais quoi ?Joli nuage de tempête sur l’Angleterre
Souvenez-vous ! En 2019, avec une édition riche, nous pensions retrouver rapidement nos plages, nos vikings, nos échoppes, nos dizaines de milliers de festivaliers et nos dragons.
Il aura fallu des circonstances cataclysmiques pour se mettre en travers de nos habitudes, mais cette fois, après deux années de sommeil, le grand dragon s’est à nouveau mis à rugir pour appeler son peuple. Et il n’était pas seul !
Ne dirait-on pas des Furies nocturnes ?
Et quand le spectacle n’était pas dans les airs, il y avait fort à voir, à ouïr, à sentir et à goûter entre les conférences, les décors, les visites de stand, les tavernes et les artisans.
Tant que certain/certaine en ont eu le tournis en plein vol
Pratiquement dans le thème !
Pour notre part, nous avons rencontrés des vingtaines de passionnés de fantasy, experts ou débutants, certains nous suivant depuis des temps immémoriaux, d’autres à la découverte de leur premier coup de cœur, qu’il soit BD, roman, jeu, série, qu’il soit fantasy ou steampunk (puisque tel était le thème).
Et comme une coupure inopinée, ça suffit, on a déjà un aperçu du thème de la prochaine édition de 2023, que je vous laisse deviner (un indice, il ne s’agirait pas des princesses de dessins animés, contrairement aux apparences).
Un immense bravo aux organisateurs et nos remerciements unanimes à Foradan, John Doe, K. et Saffron pour leurs heures et leurs photos.
Cela n’a pas été simple de s’organiser, il y a eu des imprévus et des déconvenues, quelques surprises, une bulle de chaleur et quelques bestioles, comme dans la vraie vie.
Mais quelque soit l’âpreté du voyage, la destination était notre récompense : revoir les amis, éloignés depuis trop longtemps ; découvrir de nouveaux amis, pour longtemps ; se découvrir soi-même, un peu.
Ceux et celles qui l’ont déjà vécu ne seront pas surpris, les autres continuent de se demander à quoi peut ressembler un rassemblement de geeks dans un village reculé (c’est le réseau 4G qui le dit).
Et comme chaque année, nous tentons d’en donner une idée réaliste, imagée, voire flatteuse : il y a des points communs avec une cousinade (et comme dans une famille ordinaire, on n’a pas tous les mêmes centres d’intérêt), une pyjama party (il arrive qu’on reste tard devant l’écran géant pour une projection d’anime atypique ou de fin du monde à la mode australienne), de lutte acharnée -ou faussement détachée et déconcertante- sur tous types de jeux. Certains font montre de leurs talents en cuisine (Luigi et Alethia&Cie, encore bravo), en préparation, organisation, animation et autre compétences en -ion.
Début du rituelRien n’est jouéMais…ils sont combien ?Ca se gâteL’indigo, ça eut payé.Avec ou sans pop corn, c’est du cinéma
Comme sur le forum, les discussions sont de tous types, c’est parfois l’occasion de se mettre à jour sur un sujet qui n’avait pas retenu l’attention, ou même de commenter une actualité de vive voix.
Miam !
Pour quelques heures ou plusieurs jours, après une heure de voyage ou plusieurs milliers de kilomètres, pour la première ou pour la seizième fois, l’avis général des participants (et de quelques absents, qui nous ont manqué même s’ils n’ont jamais été oubliés tant on a parlé d’eux) est de reprendre l’habitude de se retrouver, pour refaire le monde, le critiquer, échanger nos lectures, nos avis, nos recettes, nos humeurs.